lundi 31 décembre 2007
vendredi 28 décembre 2007
Benazir Bhutto
Une femme politique, belle et autoritaire, la première à diriger un pays musulman, vient d'être assassinée. C'est maintenant plus que jamais une icône. C'est peut-être pour cela que sa mort brutale me touche. Ça n'a rien à voir mais ça me fait penser à la mort de Diana, ou encore à celle de Marilyn. Ces êtres élevés de leur vivant au rang d'icône, pour quelque raison que ce soit, existent au delà de leur personne, ils incarnent une réalité presque abstraite, intemporelle; et quand la mort vient les frapper, de manière aussi violente, je ne peux y croire ou l'accepter.
Ainsi Benazir Bhutto, égérie ambigüe de la démocratie dans un pays rongé par l'intégrisme, reste vivante à mes yeux. Et les images de son cercueil, porté à bout de bras, uniquement par des hommes, dans l'agitation et les cris, sont saisissantes.
Ainsi Benazir Bhutto, égérie ambigüe de la démocratie dans un pays rongé par l'intégrisme, reste vivante à mes yeux. Et les images de son cercueil, porté à bout de bras, uniquement par des hommes, dans l'agitation et les cris, sont saisissantes.
Le sous-seing est signé
Ce matin à 10H30, chez le notaire des vendeurs, en présence de mon notaire, de l'agence immobilière, des deux propriétaires (les enfants de la mamie qui est décédée), j'ai signé le compromis de vente.
C'était assez impressionnant, ça a duré plus d'une heure et demie.
J'ai appris que la vielle dame qui habitait dans cette échoppe l'avait elle même acheté en 1948 à un abbé (la maison date de 1900).
Ce soir et cours des 7 prochains jours, pour la dernière fois, j'ai la possibilité de me rétracter. Je le mentionne car je suis passé ces derniers jours par mal d'hésitations et d'appréhensions, non sur le choix de cette échoppe mais sur le fait d'acheter une maison, avec tout ce que cela comporte.
Pourtant depuis que j'ai signé la sensation de m'être engagé sur la bonne voie l'emporte. Ça sonne juste.
Je viens de regarder sur Internet le sens du mot "échoppe", et je suis surpris d'apprendre que le terme existe depuis le XVème siècle. Il provient du mot "choppa", boutique en langue d'Oc. D'après un recensement de 1995, il y aurait 11000 échoppes à Bordeaux.
Quant à Vauquelin, le nom de la rue, il semblerait que cela fasse référence à Louis-Nicolas Vauquelin, un chimiste né en 1763.
C'était assez impressionnant, ça a duré plus d'une heure et demie.
J'ai appris que la vielle dame qui habitait dans cette échoppe l'avait elle même acheté en 1948 à un abbé (la maison date de 1900).
Ce soir et cours des 7 prochains jours, pour la dernière fois, j'ai la possibilité de me rétracter. Je le mentionne car je suis passé ces derniers jours par mal d'hésitations et d'appréhensions, non sur le choix de cette échoppe mais sur le fait d'acheter une maison, avec tout ce que cela comporte.
Pourtant depuis que j'ai signé la sensation de m'être engagé sur la bonne voie l'emporte. Ça sonne juste.
Je viens de regarder sur Internet le sens du mot "échoppe", et je suis surpris d'apprendre que le terme existe depuis le XVème siècle. Il provient du mot "choppa", boutique en langue d'Oc. D'après un recensement de 1995, il y aurait 11000 échoppes à Bordeaux.
Quant à Vauquelin, le nom de la rue, il semblerait que cela fasse référence à Louis-Nicolas Vauquelin, un chimiste né en 1763.
lundi 24 décembre 2007
vendredi 21 décembre 2007
Négociations et sacrifices
Cinquième banque consultée aujourd'hui. Je négocie le taux d'intérêt de l'emprunt, le taux de l'assurance de l'emprunt, les frais de garanties, les frais bancaires, les frais en cas de rachat du crédit... Je met en valeur ma situation professionnelle et financière, au cours des dernières années et pour les années à venir. C'est d'autant plus compliqué à cause de mon statut d'intermittent. Ça m'épuise un peu.
Dans le même temps je prend toute la mesure de ce qui m'attend. Je m'aperçois que je vais perdre la possibilité d'oublier, de ne pas compter, de ne pas penser trop sérieusement à demain. Une insouciance dont je jouis aujourd'hui et dont je n'avais pas tout à fait conscience.
Dans le même temps je prend toute la mesure de ce qui m'attend. Je m'aperçois que je vais perdre la possibilité d'oublier, de ne pas compter, de ne pas penser trop sérieusement à demain. Une insouciance dont je jouis aujourd'hui et dont je n'avais pas tout à fait conscience.
jeudi 20 décembre 2007
Villenave la nuit
mercredi 19 décembre 2007
mardi 18 décembre 2007
J'achète une maison!
En partant aux Etats-Unis en septembre dernier, je m'étais dit qu'au retour du voyage, je ne pourrai continuer à vivre à Villenave bien longtemps. Depuis deux ans je suis très bien dans cette maison, mais après des années dans un petit studio dans le centre de Bordeaux, c'était forcément un lieu de transition; c'est un lieu que je loue, qui ne m'appartient pas, c'est pas tout à fait à la ville, ni tout à fait à la campagne.
Une fois rentré des Etats-Unis, l'idée de m'installer là bas ou ailleurs à l'étranger ayant fait son chemin, je me suis donc mis très vite à chercher une maison.
Cette traversée des USA, je l'évoquais dan mon blog précédent, a marqué le terme du fantasme de l'Ailleurs. Elle a également, je m'en suis rendu compte une fois rentré, sonné la fin d'une longue aventure intérieure. Je ne suis plus tourné vers moi-même, seul face au monde, mais intégré à celui-ci, et il est temps de faire ce pas, m'installer dans une maison, construire un espace, un espace à moi dans lequel je puisse accueillir quelqu'un.
Ceci étant dit, je ne pensais pas trouver si vite une maison et me retrouver ainsi confronté aux conséquences d'un tel acte. Cela fait une semaine que j'ai visité cette échoppe pas loin de la gare Saint-Jean, trois jours que son propriétaire a contresigné ma dernière proposition d'achat, et je commence maintenant à mesurer tout ce que cela implique. C'est bien plus lourd que je ne l'imaginais, financièrement et symboliquement.
La signature du sous-seing est prévue depuis hier le 28 décembre à 10H30.
L'achat de cette maison, les transformations que je compte y exercer, l'annonce d'un changement de mode de vie, sont quelques uns des éléments qui me font tourner une nouvelle page de mon existence, et j'ai décidé d'en témoigner, sur ce nouveau blog.
J'ai eu beaucoup de plaisir à écrire lorsque j'étais aux Etats-Unis, et de nombreux retours de lecteurs.
Ecrire au sujet de mes expériences personnelles tout en m'adressant aux autres est une démarche que j'ai envie de prolonger. Au delà, je veux continuer à observer le monde dans lequel je vis, et tenter la mise en place d'un espace créatif.
Une fois rentré des Etats-Unis, l'idée de m'installer là bas ou ailleurs à l'étranger ayant fait son chemin, je me suis donc mis très vite à chercher une maison.
Cette traversée des USA, je l'évoquais dan mon blog précédent, a marqué le terme du fantasme de l'Ailleurs. Elle a également, je m'en suis rendu compte une fois rentré, sonné la fin d'une longue aventure intérieure. Je ne suis plus tourné vers moi-même, seul face au monde, mais intégré à celui-ci, et il est temps de faire ce pas, m'installer dans une maison, construire un espace, un espace à moi dans lequel je puisse accueillir quelqu'un.
Ceci étant dit, je ne pensais pas trouver si vite une maison et me retrouver ainsi confronté aux conséquences d'un tel acte. Cela fait une semaine que j'ai visité cette échoppe pas loin de la gare Saint-Jean, trois jours que son propriétaire a contresigné ma dernière proposition d'achat, et je commence maintenant à mesurer tout ce que cela implique. C'est bien plus lourd que je ne l'imaginais, financièrement et symboliquement.
La signature du sous-seing est prévue depuis hier le 28 décembre à 10H30.
L'achat de cette maison, les transformations que je compte y exercer, l'annonce d'un changement de mode de vie, sont quelques uns des éléments qui me font tourner une nouvelle page de mon existence, et j'ai décidé d'en témoigner, sur ce nouveau blog.
J'ai eu beaucoup de plaisir à écrire lorsque j'étais aux Etats-Unis, et de nombreux retours de lecteurs.
Ecrire au sujet de mes expériences personnelles tout en m'adressant aux autres est une démarche que j'ai envie de prolonger. Au delà, je veux continuer à observer le monde dans lequel je vis, et tenter la mise en place d'un espace créatif.
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