vendredi 28 décembre 2007

Benazir Bhutto

Une femme politique, belle et autoritaire, la première à diriger un pays musulman, vient d'être assassinée. C'est maintenant plus que jamais une icône. C'est peut-être pour cela que sa mort brutale me touche. Ça n'a rien à voir mais ça me fait penser à la mort de Diana, ou encore à celle de Marilyn. Ces êtres élevés de leur vivant au rang d'icône, pour quelque raison que ce soit, existent au delà de leur personne, ils incarnent une réalité presque abstraite, intemporelle; et quand la mort vient les frapper, de manière aussi violente, je ne peux y croire ou l'accepter.
Ainsi Benazir Bhutto, égérie ambigüe de la démocratie dans un pays rongé par l'intégrisme, reste vivante à mes yeux. Et les images de son cercueil, porté à bout de bras, uniquement par des hommes, dans l'agitation et les cris, sont saisissantes.

Aucun commentaire: