dimanche 30 mars 2008
vendredi 28 mars 2008
Bordeaux-Brooklyn!
Après les gendarmes de TF1, j'ai commencé la préparation d'un court métrage écrit et réalisé par deux frères russes, dont le tournage en 35mm scope a lieu sur deux jours, dans trois semaines à Brooklyn.
Départ de Paris le 14 avril pour les ultimes préparatifs sur place.
On m'avait annoncé une petite séquence venant compléter un tournage qui a eu lieu dans la région de Toulouse en février, en équipe réduite, plus ou moins à l'arrache. En fait ce sont maintenant trois décors à gérer, du matériel plus conséquent, une petite dizaine de techniciens français qui font le déplacement, et autant de techniciens sur place. Pour l'instant, avec la production basée à Paris, nous nous concentrons sur les visas temporaires de travail; nous avons chacun rendez-vous à l'ambassade américaine le 8 avril prochain, pour un entretien en tête à tête, histoire de vérifier j'imagine qu'on part pas aux USA pour prendre des cours de pilotage.
J'essaie aussi de remplir les formulaires de demandes d'autorisation de tournage de la Mairie de New York, de vérifier que la pellicule arrivera à bon port, que les réalisateurs pourront avoir à l'image tout ce qu'ils demandent (le cimetière historique de Green-Wood - l'équivalent du Père Lachaise -, une voiture de collection, la 4ème avenue de Brooklyn bloquée par intermittence, un Mac Do sur cette 4ème avenue, un souffleur pour une séquence avec du vent, etc...). Sans oublier les transports de tout ce petit monde, les hébergements, la bouffe.
Pendant ce temps, dans mon jardin à Beverly Ornon, malgré la pluie et le vent, les primevères, pulmonaires, lamium, nepetas ou hostas, sortent de terre ou commencent à fleurir, à leur rythme, tout doucement, tranquillement.
Départ de Paris le 14 avril pour les ultimes préparatifs sur place.
On m'avait annoncé une petite séquence venant compléter un tournage qui a eu lieu dans la région de Toulouse en février, en équipe réduite, plus ou moins à l'arrache. En fait ce sont maintenant trois décors à gérer, du matériel plus conséquent, une petite dizaine de techniciens français qui font le déplacement, et autant de techniciens sur place. Pour l'instant, avec la production basée à Paris, nous nous concentrons sur les visas temporaires de travail; nous avons chacun rendez-vous à l'ambassade américaine le 8 avril prochain, pour un entretien en tête à tête, histoire de vérifier j'imagine qu'on part pas aux USA pour prendre des cours de pilotage.
J'essaie aussi de remplir les formulaires de demandes d'autorisation de tournage de la Mairie de New York, de vérifier que la pellicule arrivera à bon port, que les réalisateurs pourront avoir à l'image tout ce qu'ils demandent (le cimetière historique de Green-Wood - l'équivalent du Père Lachaise -, une voiture de collection, la 4ème avenue de Brooklyn bloquée par intermittence, un Mac Do sur cette 4ème avenue, un souffleur pour une séquence avec du vent, etc...). Sans oublier les transports de tout ce petit monde, les hébergements, la bouffe.
Pendant ce temps, dans mon jardin à Beverly Ornon, malgré la pluie et le vent, les primevères, pulmonaires, lamium, nepetas ou hostas, sortent de terre ou commencent à fleurir, à leur rythme, tout doucement, tranquillement.
mardi 25 mars 2008
Fermer la parenthèse
Le tournage s'est terminé hier soir, aujourd'hui c'était ma journée de rendus. Remercier différents interlocuteurs de la production en Gironde, suivre le rapatriement de l'équipe et des camions à Paris, rendre le matériel loué, des taches que je peux expédier rapidement.
Ce soir la parenthèse TF1 se ferme, la pression se relâche, et comme à chaque fois c'est une sensation de vide qui surgit.
Je n'ai pas l'énergie d'écrire très longtemps, mais je suis heureux de pouvoir reprendre le clavier.
L'accalmie va être de courte durée. Les propositions de tournage sont nombreuses, intéressantes de surcroit. Et mon désir de continuer l'exploration de voies nouvelles est toujours plus fort.
Continuer l'exploration du monde qui m'entoure, partager tout cela.
Malgré la fatigue, extrême, et une certaine appréhension du rythme des mois à venir, ces mots ici sont indispensables ce soir. Après quelques semaines très entouré par l'équipe du tournage, la solitude soudaine est presque angoissante.
Je repense à certaines des rencontres de ce tournage. Il y a des personnes que je commençais à peine à connaître et apprécier, je ne les reverrai sans doute jamais. C'est le propre des tournages. Les relations humaines sont exacerbées par une mission commune intense et difficile, mais se forment pour un temps bien défini.
Cela n'empêche pas pour autant de belles rencontres, de celles qui viennent tout d'un coup réveiller des sentiments endormis.
La vie comme une succession de parenthèses, j'y reviens.
Ces parenthèses je les adore. C'est comme un condensé de vie à chaque fois. Comme un voyage. Ça me grise, ça renforce la sensation d'exister, d'être vivant. Ça donne l'impression de vivre des expériences professionnelles, humaines et intimes, hors du commun, exceptionnelles. C'est presque un shoot.
Dans le même temps, et à fortiori quand la parenthèse se ferme, c'est déstabilisant. Je me dis alors que tout cela ne mène à rien, qu'il faut construire, encore et toujours.
Dilemme de l'intermittence, dilemme de mon existence.
Ce soir la parenthèse TF1 se ferme, la pression se relâche, et comme à chaque fois c'est une sensation de vide qui surgit.
Je n'ai pas l'énergie d'écrire très longtemps, mais je suis heureux de pouvoir reprendre le clavier.
L'accalmie va être de courte durée. Les propositions de tournage sont nombreuses, intéressantes de surcroit. Et mon désir de continuer l'exploration de voies nouvelles est toujours plus fort.
Continuer l'exploration du monde qui m'entoure, partager tout cela.
Malgré la fatigue, extrême, et une certaine appréhension du rythme des mois à venir, ces mots ici sont indispensables ce soir. Après quelques semaines très entouré par l'équipe du tournage, la solitude soudaine est presque angoissante.
Je repense à certaines des rencontres de ce tournage. Il y a des personnes que je commençais à peine à connaître et apprécier, je ne les reverrai sans doute jamais. C'est le propre des tournages. Les relations humaines sont exacerbées par une mission commune intense et difficile, mais se forment pour un temps bien défini.
Cela n'empêche pas pour autant de belles rencontres, de celles qui viennent tout d'un coup réveiller des sentiments endormis.
La vie comme une succession de parenthèses, j'y reviens.
Ces parenthèses je les adore. C'est comme un condensé de vie à chaque fois. Comme un voyage. Ça me grise, ça renforce la sensation d'exister, d'être vivant. Ça donne l'impression de vivre des expériences professionnelles, humaines et intimes, hors du commun, exceptionnelles. C'est presque un shoot.
Dans le même temps, et à fortiori quand la parenthèse se ferme, c'est déstabilisant. Je me dis alors que tout cela ne mène à rien, qu'il faut construire, encore et toujours.
Dilemme de l'intermittence, dilemme de mon existence.
lundi 24 mars 2008
dimanche 16 mars 2008
mercredi 12 mars 2008
Kirwan
Nous venons de passer deux jours au Château Kirwan, près de Margaux. Nous avons dégusté leur grand cru 2004 ce soir en partant.
Le tournage suit son cours. C'est intense, aujourd'hui il a fallu gérer un gros changement du plan de travail; la journée de lundi prochain a été définie hier. Il y aura ce jour là deux équipes de tournages, quatre décors au total, une dizaine de comédiens, des figurants en hommes du GIGN avec un armurier de Paris pour leur équipement d'assaut, un voilier de 12 mètres amarré sur un ponton du port de Cavernes à Saint Loubès, voilier dans lequel on découvrira à l'image un bébé abandonné, des véhicules de gendarmerie et de pompiers, un maître chien de la brigade cynophile, et bien sûr toute la cavalerie habituelle du tournage — 13 camions, 25 voitures, 70 personnes environ — à déplacer, à stationner ici et là, en fonction des zones à préserver pour la mise en scène, et en relation avec les mairies et les propriétaires des différents décors... Tout cela pendant que le tournage continue dans le château, sur lequel il faut garder un œil, mais heureusement j'ai une équipe formidable qui là prend le relai.
Evidemment après une telle journée, où l'on est dans un état de concentration permanente, je suis vidé.
Un tout petit peu de temps pour me réjouir ce soir d'un autre projet qui se confirme; je pars le 14 avril à New York pour un court-métrage!
C'est un peu le tourbillon, la question du sens ne se pose pas, c'est l'instant qui règne.
Le tournage suit son cours. C'est intense, aujourd'hui il a fallu gérer un gros changement du plan de travail; la journée de lundi prochain a été définie hier. Il y aura ce jour là deux équipes de tournages, quatre décors au total, une dizaine de comédiens, des figurants en hommes du GIGN avec un armurier de Paris pour leur équipement d'assaut, un voilier de 12 mètres amarré sur un ponton du port de Cavernes à Saint Loubès, voilier dans lequel on découvrira à l'image un bébé abandonné, des véhicules de gendarmerie et de pompiers, un maître chien de la brigade cynophile, et bien sûr toute la cavalerie habituelle du tournage — 13 camions, 25 voitures, 70 personnes environ — à déplacer, à stationner ici et là, en fonction des zones à préserver pour la mise en scène, et en relation avec les mairies et les propriétaires des différents décors... Tout cela pendant que le tournage continue dans le château, sur lequel il faut garder un œil, mais heureusement j'ai une équipe formidable qui là prend le relai.
Evidemment après une telle journée, où l'on est dans un état de concentration permanente, je suis vidé.
Un tout petit peu de temps pour me réjouir ce soir d'un autre projet qui se confirme; je pars le 14 avril à New York pour un court-métrage!
C'est un peu le tourbillon, la question du sens ne se pose pas, c'est l'instant qui règne.
lundi 10 mars 2008
dimanche 9 mars 2008
L'ami Ladoge
Anne Lafosse, l'Immense, me parlait hier soir du site de Dominique Ladoge, réalisateur du 8x52 minutes pour France 2 sur lequel j'ai bossé l'an dernier pendant près de sept mois. Je découvre sur le site des photos du tournage du "Silence de l'Epervier" (ça devrait sortir en avril), dont celle-ci, prise par le photographe de plateau de France 2. C'est une photo de Louis et Gael, mes fidèles assistants. Sous la photo, une légende (méprisante?) de Ladoge: "Les milous de la régie".
samedi 8 mars 2008
Rue du jardin public
vendredi 7 mars 2008
jeudi 6 mars 2008
mardi 4 mars 2008
5 heures du mat, début de tournage
L'aurore. Le café coule. La nuit est encore noire. Il pleut, il fait froid, à nouveau.
Après trois semaines de préparation, le tournage de la série policière pour TF1 démarre dans quelques heures. Comme toujours, la dernière nuit est courte avant les premières prises de vue. Ai-je pensé à tout??
Cela va durer près d'un mois. Encore un mois loin de tout ce à quoi je peux penser ici.
La vie comme une succession de parenthèses.
Après trois semaines de préparation, le tournage de la série policière pour TF1 démarre dans quelques heures. Comme toujours, la dernière nuit est courte avant les premières prises de vue. Ai-je pensé à tout??
Cela va durer près d'un mois. Encore un mois loin de tout ce à quoi je peux penser ici.
La vie comme une succession de parenthèses.
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