
Je crois que le tournage a coûté encore moins cher que prévu. Le cours du dollars est très à notre avantage, et le coût des prestataires est bien plus bas qu'en France (pellicule, laboratoire, matériel caméra, autorisations, etc...). A New York, c'est fou comme tout est mis en place pour favoriser les tournages et soutenir les productions.
L'équipe new-yorkaise, composée essentiellement d'étudiants de l'ESRA (une école française de cinéma), a aussi été très efficace.

Ce soir, malgré les dernières nuits très courtes, je vais rejoindre certains membres de l'équipe au Clandestino, un bar à Chinatown. En trois jours seulement, parce que nous sommes tous tellement heureux d'être ici, nous avons déjà le sentiment de partager quelque chose de précieux.
Bunny, la new-yorkaise qui me loge, part demain en Israël, et me laisse son duplex. La semaine dernière, avant le tournage, elle m'a invité dans un grand dîner organisé par des amis à elle à l'occasion du début d'une grande fête juive, Pesach. Alors que j'avais passé la journée précédente avec le père des réalisateurs (qui s'est avéré être le président de la Chambre de Commerce du Kazakhstan aux Etats-Unis), plongé dans le quartier russe de Brighton Beach, avec Bunny c'était encore tout autre chose.
L'identité de chaque communauté est ici très marquée, chacune semble évoluer dans un cadre bien défini, mais toutes vivent dans la même ville et sont marquées par cette réalité commune. New York semble l'emporter. C'est particulièrement évident dans le métro.
Photos du tournage dans le lien ci-contre.
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