vendredi 19 décembre 2008

Live from Prince Street

Il a neigé pendant plusieurs heures ce matin, avant qu'il ne fasse moins froid, maintenant Manhattan est couverte d'une gelée sale et glissante. Il règne une espèce de chaos festif dans la ville, les sirènes sont plus nombreuses, les gens encombrés de leurs courses de noël ont une marche incertaine, quand ils ne se cassent pas la gueule. Une armada de petits véhicules tentent de rendre chaussées et trottoirs praticables et les monticules de neige amassés ça et là font ressortir les couleurs.
Je suis dans mon coffee shop préféré, au sud de la ville, près de Broadway. La raison pour laquelle je viens dans ce café n'est pas là ce soir, je reviendrai demain.
Ce matin j'ai aidé Bunny à préparer sa grande fête annuelle, c'est demain. On a fait des courses, j'ai eu l'occasion de découvrir l'extraordinaire diversité des produits proposés à New York.
Depuis hier je tente à nouveau quelques portraits; c'est quelque chose que j'ai vu hier au MoMA qui a grandit encore mon désir de faire de la photo. "The ballad of sexual dependency" de Nan Goldin est un diaporama de 690 photos prises entre 1975 et 1985. Des portraits de l'entourage de l'artiste. C'est moche et beau à la fois, c'est un formidable document sur la contre-culture new-yorkaise à cette époque.
Le portrait comme language.
La question du regard du photographe sur son personnage, un regard qui diffère et qui dit tout autre chose si le sujet regarde ou non l'objectif.
La photographie comme expérience artistitique et documentaire.

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